jeudi 18 septembre 2008

Finale 76: ASSE - Bayern et les poteaux carrés

12 Mai 1976, Hampden Park, Glasgow, 54.864 spectateurs, Finale de la Coupe des Clubs Champions.

Bayern Munich:
Sepp Maier ; Johnny Hansen, Hans-Georg Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer, Udo Horsmann ; Franz Roth, Bernd Dürnberger, Jupp Kapellmann ; Karl-Heinz Rummenigge, Gerd Müller, Ulrich Hoeness.

AS Saint-Étienne:
Ivan Ćurković ; Gérard Janvion, Oswaldo Piazza, Christian Lopez, Gérard Janvion ; Dominique Bathenay, Jacques Santini, Jean-Michel Larqué ; Patrick Revelli, Hervé Revelli, Christian Sarramagna (83' Dominique Rocheteau).


L'équipe des Verts de St Etienne a réalisé en 1974/75 (élimination en demi-finale par le Bayern) et en 75/76 un parcours européen qui enflamma la France du football. En effet l'équipe de France ne s'est plus qualifiée pour une coupe du monde depuis 1966 et l'épopée européenne du RC Reims date des années 50.



L'épopée européenne a été assez facile pendant les premiers tours. Victoire 5 - 1 contre Copenhague (2 - 0; 3 - 1), victoire 4 - 1 contre les Glasgow Rangers (2 - 0; 2 - 1).

En quarts de finale, opposés au Dynamo de Kiev, les stéphanois s'inclinent pour la première fois au match aller à l'exterieur (2 - 0 en Ukraine). Cependant, ils vont arracher les prolongations au match retour grâce à un coup franc de Jean Michel Larqué pour finalement s'imposer 3 - 0 et faire exploser de bonheur le chaudron sur un but de Rocheteau à la 112e.




Après avoir éliminé le PSV Eindhoven en demi-finale, les Verts se retrouvent pour la première fois de leur histoire en Finale de la Coupe d'Europe.



Bathenay et Santini vont se heurter sur les fameux poteaux carrés du stade de Glasgow avant de voir leurs espoirs anéantis par un premier but allemand à la 57e minute. Ces fameux poteaux carrés qui si ils avaient été ronds auraient surement influencé le cours du match en faveur des Verts. Un coup franc de Rhot assure la deuxième victoire consécutive des bavarois dans cette compétition après avoir battu Liverpool en 1975.

Les poteaux carrés aujourd'hui

Eunice Barber championne du monde de saut en longueur à Paris 2003

21 aout 2003, Stade de France, Paris (France), 80.000 spectateurs, 9e Championnats du Monde d'Athletisme

L'athlète d'origine Sierra Léonaise a fini son concours du saut en longueur en apothéose pour offrir à la France sa première médaille d'or dans ces Championnats du Monde d'Athlétisme organisés au Stade de France en Aout 2003, après sa médaille d'argent à l'heptathlon (derrière Caroline Kluft).



Jusqu'à son dernier essai, Barber était à égalité avec la russe Kotova avec 6,74m mais la russe était devant grâce à un meilleur deuxième essai.

Pour son dernier essai tout le stade se lève et tape dans ses mains pour l'encourager et Eunice Barber bondit à 6,99m et remporte la médaille d'or au bout du suspens.


L'élève de Bob Kersee devient ainsi la première athlète française à remporter trois médailles mondiales (mieux que Marie-Jo).


L'épopée des Girondins en coupe de l'UEFA 96

En cette période de reprise de la Ligue des Champions synonyme de débâcle pour les trois clubs français engagés il est bon pour le moral de se remémorer l'épopée magique des Girondins de Bordeaux en coupe d'Europe pendant la saison 95/96.

A noter que c'est aussi en 95/96 que le PSG gagna le Coupe des Coupes face au Rapid de Vienne grâce à un coup franc titanesque de Bruno N'Gotty.

Revenons sur cette saison 95/96. Tout commence le 1er Juillet en Coupe Intertoto par un match à domicile contre IFK Norrköping (victoire 6 - 2). l'été continue avec deux autres victoires contres les irlandais du Bohemians FC (0 - 2) et les danois d'Odense (4 - 0). Bordeaux assure sa victoire en Intertoto par un match nul à Helsinki 1 - 1.

Le FCGB entame donc sa saison avec une qualification pour la coupe de l'UEFA au prix de beaucoup d'efforts et d'une préparation physique amputée.

L'équipe composée entre autre de Zidane, Dugarry et Lizarazu avec Huart au gardien n'est alors au début d'une saison à deux vitesses. Tout d'abord un parcours magique en UEFA au mépris de performances en championnat de première division (cette année là les Girondins finiront 16e à 4 pts seulement du premier reléguable).

En huitième de finale les Girondins affronte le Betis Seville. Lors du match retour Zidane marque un but venu d'ailleurs, sur un dégagement de son propre gardien dévié par Bancarel.



Mais c'est en quarts de finale que les bordelais entrent dans la légende en éliminant le Milan AC. Après une victoire 2 - 0 à San Siro les milanais considéraient ce match comme une promenade de santé. Mais les girondins vont créer l'exploit et rattraper leur retard pour finalement parvenir à s'imposer 3 - 0 à domicile et éliminer le géant italien.



Un premier but de Didier Tholot sur un centre de Lizarazu qui arrive à effacer Costacurta sur son contrôle orienté leur a redonné espoir dès le premier quart d'heure de jeu.

A la 64e Christophe Dugarry marque le 2e but, en pivot. Le coup franc de Zidane est dévié par le dos de l'arbitre et lui arrive dans les pieds.

Six minutes plus tard Dugarry recidive, encore une fois servi par Zidane du bout du pied en contre attaque. Il enflamme le stade Lescure et envoie les Girondins en demi-finale pour affronter le Slawia Prague.



En demi-finale les Girondins assurent leur qualification pour la finale grâce à deux victoires 1 - 0. A Prague, Zinedine Zidane a effectué un véritable numéro de football, multipliant les gestes techniques et les occasions dangereuses sur un terrain hivernal pourtant loin d'être exceptionnel!!



En finale les joueurs du FCGB vont payer les efforts qu'ils ont fait pour arriver à ce stade de la compétition et s'incliner face à une très forte équipe du Bayern Munich. Lors de la finale aller, à Munich, Zidane est suspendu et le Bayern s'impose 2 - 0.

Le match retour ne change rien, le Bayern s'impose 3 - 1 au Stade Lescure et remporte la coupe de l'UEFA 95/96.



Ce match marque la fin d'une époque, le fameux trio Zidane-Dugarru-Lizarazu se sépare. A la fin de la saison Zidane sera transferé à la Juventus de Turin, Dugarry au Milan AC puis à Barcelone et Lizarazu (sorti sur civière lors de la finale retour) au Bayern de Munich..

(Voir aussi cet article  qui récapitule tout les matchs et les scores.)